Autolib à PARIS, c’est totalement fini à partir du 31 juillet 2018.

Après plusieurs mois de polémique, le service location de voiture prendra définitivement fin le 31 juillet prochain. Aucun accord n’a été trouvé entre la Mairie de Paris et Bolloré. Le contrat, qui liait le syndicat Autolib Vélib (SVAM) et le groupe propriétaire des petites voitures électriques a en effet été résilié le 21 juin dernier. Il s’apprête donc à se terminer, au grand dam des utilisateurs. Quelles seront les conséquences pratiques ? Pour les quelques 150.000 utilisateurs du service et d’autres pistes sont-elles envisagées pour remplacer les 4.000 véhicules, qui disparaîtront peu à peu d’ici le mois d’août ?

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Que se passera t-il pour les abonnés ?

Initialement annoncée pour ce soir, la fin du service est finalement fixée au 31 juillet. A ce moment là, les utilisateurs ne pourront alors logiquement plus utiliser leur abonnement. Mais ils devraient toutefois recevoir une indemnisation en fonction de la durée restante. Ils devront ensuite se rabattre sur d’autres services de location tels que Zipcar, Communauto ou encore Ubeeqo. La Marie de Paris étudie par ailleurs actuellement d’autres solutions de remplacement. Et pour cela des démarches sont engagées, notamment du côté de PSA mais aussi Renault. Aucune décision n’a toutefois encore été prise. Il faudra patienter avant d’en savoir plus. En attendant, le mois de juillet sera offert à tous les détenteurs de l’abonnement Premium.

Que vont devenir les bornes et les voitures ?

Dans un communiqué publié la semaine dernière, Anne Hidalgo a annoncé que les quelque 6.200 bornes de recharge Autolib seront désormais accessibles à tous les propriétaires de véhicules électriques. Et ce, dès le début d’année prochaine. L’offre devrait par ailleurs être très avantageuse. Puisque les usagers ne paieraient alors que la recharge, et non le stationnement en plus.

En ce qui concerne les célèbres petites grises, celles-ci pourraient être réaffectées dans d’autres villes. Autolib est implanté, notamment à Lyon, Turin, Los Angeles ou encore Singapour. Le reste devrait quant à lui être revendu aux entreprises, ainsi qu’aux particuliers.

Qui va payer la facture ?

Le contrat originel, qui devait se prolonger jusqu’en 2023 avait stipulé que le Bolloré prendrait en charge jusqu’à 60 millions d’euros en cas de pertes. Ce qui représente plus de 223 millions à payer pour les communes équipées du service. Soit 46 millions par an sur cinq ans. Il faut par ailleurs ajouter à cela les frais de résiliation. Mais ainsi que d’éventuelles compensations supplémentaires, le groupe ayant décidé d’engager des procédures au tribunal.

Ce sont évidemment les contribuables qui devront passer à la caisse. Mais pas avant trois ans, c’est la date à laquelle la justice administrative devrait donner sa décision sur le litige opposant la Mairie de Paris et Bolloré. Les parisiens devront donc patienter encore quelques années avant de connaître le montant exact de la facture.

( Source auto-moto)

Guillaume

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