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BMW au cœur d’un scandale sur les systèmes antipollution

BMW provision

La société bavaroise est au cœur d’une polémique. Alors que son chiffre d’affaires est en légère baisse et ce malgré des ventes stables, le premier trimestre 2019 n’est pas au beau fixe en raison d’une provision de 1.4 milliard d’euros. Une affaire qui va forcément avoir de lourdes conséquences sur plan comptable.

BMW dans le collimateur de la Commission Européenne

Le 5 avril dernier, la Commission européenne a accusé les sociétés BMW, Volkswagen et ses filiales Porsche et Audi et Daimler d’alliance dans le secteur antipollution des moteurs diesel et essence. Une entente acté entre 2006 et 2014 dans le seul but de « restreindre la concurrence dans le domaine du développement de technologies permettant de réduire les émissions des voitures particulières à moteur essence et Diesel ».

De son côté, BMW nie les faits et affirme vouloir contester la décision de la Commission Européenne en cas de sanctions : « Si nécessaire, le groupe BMW contestera les allégations de la Commission européenne avec tous les moyens légaux à sa disposition ».

Des conséquences sur les chiffres du géant allemand

Une première depuis 10 ans, le chiffre d’affaires de BMW est en baisse de 0,9% et atteint 22,46 milliards d’euros. 85,6% de ce chiffre représente les automobiles soit 19,21 milliards. C’est alors, 605 300 véhicules livrés dans le monde 519 300 BMW ; 84 800 Mini, 1 200 Rolls Royce. Mini en diminution de 1.8%, et RR explose avec +49.4%. L’automobile n’est pas seule car le secteur des motos sont en pleine croissance avec un chiffre d’affaire de 586 millions et +7.7% de livraisons de deux roues.

En revanche, l’effet du scandale ne fait pas bonne affaire et le bilan dégringole. Un résultat net en baisse de 74,2% (588 millions). Ainsi, l’auto perd donc 310 millions ce qui entraîne avec elle une chute de leur marge opérationnelle du secteur de -1,6%. La marge opérationnelle globale de l’entreprise n’est pas affecté par la provision car elle est en hausse au premier trimestre 2019 de 5,6%.

Une provision justifiée par l’investissement dans l’électrique

Selon BMW, ces chiffres en nette baisse sont expliqués par leur politique de développement des systèmes électriques. En effet, la marque allemande prévoit d’ici 2025, l’arrivée de 25 modèles électriques (dont 13 semi électrique et 12 totalement électriques). Ce qui aurait finalement expliqué l’investissement des 1.4 milliards dans les recherches et développements au premier trimestre 2019. De plus, 1 milliard sont mis a disposition pour développer les moyens de productions… Plus qu’à attendre le verdict final de la Commission Européenne.

Finalement, cette histoire de provision n’influence aucunement les objectifs fixés par BMW qui vise une augmentation des ventes et de leur marge opérationnelle entre 6 et 8% bien que l’environnement actuelle de la société soit compliqué.

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