Débarqué avant Noël, The Crew vient rafraichir le marché des jeux de courses avec scénario. Après plusieurs heures de jeu, nous revenons donner nos impressions (avec un peu de retard). La rédaction valide le jeu d’Ubisoft ?
Nouvelle licence, bon choix ?
N’ayant pas encore succombé aux consoles netx-gen (PS4 et Xbox One), l’équipe du blog s’est donc tourner vers une configuration PC pour essayer cette nouvelle licence de jeux de caisses signée Ubisoft.
Sans réelle concurrence sur consoles next-gen, The Crew vient apporter un vent de fraicheur et allonger par la même occasion la liste des jeux de voitures sur PS4/Xbox One/PC.
Avant d’aller plus loin, regardons ensemble le trailer de lancement du jeu :
The Crew, la relève des Need For Speed ?
Sans pencher vers un DriveClub ou un Forza Horizon 2, The Crew s’inspire des derniers épisodes de la saga Need For Speed. En effet, un scénario équivalent vous est proposé afin d’intégrer le « Crew ». Explications !
Vous incarnerez Alex Taylor, un ancien détenu de prison, qui a soif de vengeance. Sa nouvelle raison de vivre n’est ni plus ni moins que de se venger de celui qui l’a fait tomber à tort pour le meurtre de son frère. Pour arriver à ses fins, il faudra débuter au bas de l’échelle et gravir les échelons, courses après courses, afin d’obtenir la confiance de votre ennemi.
L’arcade, te voilà
Après une phase d’installation, on prend les commandes d’Alex enfin plutôt de sa voiture, une Chevrolet Camaro comme première voiture. La première course vient vite à nous.
Une jouabilité étrange dès les premières minutes
Après avoir terminé cette première course, le jeu nous paraît immédiatement tourné vers une conduite arcade. Le ressenti dès les premières minutes est assez étrange : l’impression de vitesse a du mal à venir, notre bolide semble flotter sur la route, les dégâts sont très minimes. Concernant ce dernier point, vous n’aurez pas vraiment la possibilité de « mettre en miette » votre caisse ou abandonner une course à cause de dégâts trop importants. Par exemple lors d’une course, nous avons percuté un train sur un passage à niveaux, la Golf GTI est repartie comme elle est venue c’est à dire sans trop de traces de choc.
En dehors de la course, ces trois points sont également présents et c’est bien dommage. Des textures peu disgracieuses s’ajoutent comme 4ème gros défaut du jeu et viennent ternir l’aspect visuel du jeu, à certains endroits de la carte.
Un scénario qui occupe
Comme tout bon jeu possédant une histoire, les missions principales et missions annexes se chevauchent dans le jeu. Les premières vous permettront de progresser dans l’infiltrer du gang 510 tandis que les secondes déclencheront de nouvelles pièces pour améliorer votre « titine ».
Vairons les plaisirs de conduite
Les modes de courses sont tout de même variés sans pour autant être révolutionnaires, on retrouve ainsi avec des slaloms, des checkpoints, des courses-poursuites dans lesquelles il ne faut pas se faire coincer par des hommes de mains ou bien encore jouer le transporteur (amener un colis d’un point A à un point B).

Internet prolonge la durée de vie
Grâce à une jouabilité connectée en permance, d’autres joueurs (amis ou Internautes) pourront venir vous lancer des défis. Ce mode de jeu vient enrichir le jeu et par conséquence venir prolonger la durée de vie.
Des voitures incluses et d’autres en DLC
Niveau voiture, on reste sur notre faim en tant que blogueur automobile. De base, elles sont au nombre de 37, on retrouve notamment des Ford GT40, Chevrolet Camaro SS, Dodge Challenger, Ford Mustang, VW Golf GTI, Ford Focus RS 2010 et même une Impala.
Les DLC ont le vent en poupe depuis quelques années, Ubi ne loupe pas le coche en proposant des voitures à l’achat, l’Alfa Romeo 4C est proposée contre quelques euros. Même la possibilité d’équiper sa voiture selon différentes configurations (street, dirft, performance, raid et circuit), cela ne nous réconforte pas plus dans notre idée.
Ensuite, les missions annexes citées plus haut vous permettront d’améliorer votre 4 roues et voir même de la tuner. La vitesse, l’accélération et le freinage sont les principaux critères d’amélioration techniques de votre bolide et quant à l’amélioration visuelle, elle est assez restreinte pour ceux qui ont l’habitude de côtoyer les Need For Speed ou même de GRID 2 et GRID Autosport.
Carte immense = grand liberté d’action
En revanche, nous pouvons féliciter Ubisoft pour l’impressionnant environnement ouvert (jeu « bac à sable » pour utiliser le jargon gamer). On se retrouve au beau milieu des Etats-Unis, on peut ainsi traverser le pays d’Est en Ouest, ça prendra plusieurs jours mais c’est possible. Une grande liberté d’action s’offre à vous, ça nous rappelle Test Drive : Unlimited 2 !

Si la route se révèle être un fardeau à terme, des déplacements éclairs sont également disponibles afin d’accéder rapidement à un point du jeu (course, QG, préparateurs).
On l’achète ou pas ? L’équipe penche vers le oui !
Malgré ses « défauts » (on est pointilleux), The Crew reste un bon jeu de courses multiforme, accessible par un large public et sans prise de tête. Les jeux de courses sont encore trop rares sur nouvelles plateformes (seulement DriveClub sur PS4 et Forza Horizon 2 sur One), The Crew vient se créer une place et amener quelque chose qu’il manquait sur ces plateformes. On aurait tort de s’en priver, surtout si les autres jeux ne vous attirent pas plus.
Fans de la licence NFS, The Crew risque bien d’occuper votre temps pendant plusieurs semaines. Les fanas de simulations, le choix de ce jeu risque bien de vous frustrer surtout que Project CARS arrive courant avril.
Toutefois, les versions PS3 et 360 vous donneront autant de fil à retordre que cette version PC mais avec des graphismes moins poussés en raison de la puissance des consoles.
Merci à Pascal et à Ubisoft de nous avoir permis l’essai de The Crew. :)
1 Comments
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Le jeu est très prenant, sur PS4, les graphismes ne sont pourtant pas à la hauteur de ce qui avait été promis sur cette next gen.