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L’océan Pacifique, nouvelle source d’exploitation de matière première pour les batteries de voitures ?

Ces derniers temps, l’industrie de la voiture électrique est confrontée à un problème de taille : Comment s’approvisionner en batterie en quantité suffisante. En effet, une batterie de voiture électrique nécessite énormément de matières premières, cependant ces matières sont non renouvelables. Les entreprises se rapprochent de plus en plus de la pénurie alors que la demande de voiture électrique, elle, augmente constamment.

L’océan Pacifique peut-il être la solution pour s’approvisionner suffisamment en matière première pour les batteries des voitures électriques ?

Quelle serait les conséquences écologiques d’une exploitation minière en haute mer ? Nous allons répondre à ces questions ci-dessous.

L’océan Pacifique peut-il être la solution pour s’approvisionner suffisamment en matière première pour les batteries des voitures électriques ?

L’océan Pacifique regorge de très nombreuses matières premières, de plus, il est pour l’instant encore presque inexploité, ce qui en fait une vraie mine d’or pour les entreprises et les états, qui voient ici une superbe opportunité pour s’enrichir. L’entreprise minière The Metals Company (Actionnaire principal de la société minière national du micro état Nauru) est la première à avoir fait la demande d’exploitation dans les eaux internationales. Son slogan : « Une batterie dans un caillou », cette entreprise défend son point de vue en assurant que l’océan regorge de matière première nécessaire à la fabrication de batterie tel que le nickel, le cobalt, le manganèse ou le cuivre et que son exploitation en eau profonde aurait moins d’impact sur l’environnement que l’exploitation terrestre. Mais, qu’en est-il réellement ?

Quelle serait les conséquences écologiques d’une extraction minière sous-marine ?

L’impact d’une exploitation minière en haute mer serait en réalité bien pire qu’en surface, le problème est que pour extraire les matériaux des fonds marins, les entreprises ne récolteront pas seulement les nodules posés sur le fond, elles seront obligées d’aspirer les sédiments, et ce, parfois sur plusieurs mètres de profondeur.

Les problèmes qui viendraient avec cette potentielle extraction minière sous-marine seraient très nombreux. Jessica Battle de WWF affirme même que “Ouvrir une nouvelle frontière de l’extraction dans un lieu que l’on connait si peu, avec si peu de règles, serait un désastre”.

En effet, cette situation amènerait de nombreux problèmes irréversibles. Par exemple, ceci affecterait la capacité de l’océan à absorber le CO2, ce qui aurait de lourds impacts pour le réchauffement climatique à long terme.

De plus, cela pourrait détruire tout un écosystème encore inconnu de l’homme en eaux profondes, détruire les habitats naturels de nombreuses espèces sous-marines, dont certaines inconnues potentiellement majeures pour la chaine alimentaire.

De même, l’entreprise The Metals Company compte utiliser des anciens navires de forages utilisant un carburant extrêmement nocif pour l’environnement et donc pour l’océan et les espèces sous-marines l’occupant.

Enfin, le problème majeur est la possible évolution de ce marché. Effectivement, si The Metals Company obtient l’accord pour commencer à exploiter les fonds de l’océan Pacifique, de nombreux pays plus grand suivront le mouvement pour ne pas passer à côté de cette opportunité. Le problème prendra ainsi de l’ampleur très rapidement avec, par exemple, la Chine, le Japon ou même la Corée qui iraient à leur tour exploiter les profondeurs de l’océan. Ainsi, ce serait le commencement d’un véritable désastre pour l’environnement.

Tout ceci peut donc nous faire réfléchir sur le marché de la voiture électrique, vendu comme le sauveur écologique du marché automobile, mais qui n’est finalement pas aussi parfait que ce que l’on pourrait croire…

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